L’acronyme FNAO (« Failure is not an option ») est souvent utilisé pour exprimer une tolérance zéro de l’échec, dont toutes les sources devraient être supprimées, et que l’échec sous toutes ses formes est une honte pour l’entreprise. Et pourquoi pas mener une petite enquête en prime pour trouver la pauvre âme responsable de cette déconfiture et lui signaler qu’on n’a plus besoin de ses services !
Tout faire pour éviter les échecs a un prix : c’est tuer l’innovation dans l’œuf ! Il est impossible de lancer de nouvelles propositions ou d’introduire de nouvelles méthodes de travail sans se lancer à l’aveuglette. Plus l’initiative est ambitieuse, plus vous devez être courageux. Des sociétés comme PayPal, Dyson, Google ou Nike ont toutes connu l’échec. Mais pour elles, l’échec est considéré comme un moyen d’apprendre. Les erreurs ne sont pas un crime alors que refuser d’apprendre de ses erreurs est grave. Dans ces entreprises, on ne punit pas les gens qui repoussent les limites et essayent de trouver de nouvelles opportunités de croissance.
Essuyer un revers ou une déception n’est jamais agréable, mais c’est inévitable lorsque l’on tente de nouvelles choses. Essayez, échouez, apprenez puis réessayez autrement. Ne faites jamais deux fois la même erreur, et ne cessez jamais d’apprendre pour atteindre vos objectifs. L’échec est un investissement dans un futur succès.