Qu’il est agaçant de voir des responsables, des managers ou des dirigeants exercer leur pouvoir de manière autocratique. Agaçant leur besoin maladif de contrôler chaque dossier, chaque appel, chaque mail. Agaçante leur présence à toutes les réunions où ils parlent pour tous et décident pour vous. Ils sont partout, à chaque instant, au croisement du plus infime atome d’activité. Rien ne peut avancer sans eux, car ils doivent vérifier, contrôler, valider avant. Ils ont érigé leur management en une véritable dictature, régnant par la menace et l’abrutissement des collaborateurs qu’ils jugent incapables de faire, inaptes, incompétents, les reléguant au statut d’enfants qui ne savent pas ranger leur chambre. Ce management d’un autre siècle se confronte aujourd’hui à des collaborateurs qui attendent autre chose de l’entreprise et de ses managers : un endroit où il est possible de s’épanouir, de conduire des projets enrichissants et, surtout, d’être reconnu pour cela.
Le projet Oxygen conduit par Google auprès de ses collaborateurs révélait – déjà en 2009 – que la qualité n°1 d’un manager était d’être un bon entraîneur : un coach. Quelles sont les qualités d’un bon coach ?
- Faire des feedbacks au bon moment et des feedbacks spécifiques au collaborateur et à ce qu’il a accompli ou apporté
- Donner des commentaires rigoureux de manière motivante et réfléchie
- Pratiquer une écoute «active» empathique et être pleinement présent auprès de ses équipes
- Être conscient de sa propre mentalité et de celle du collaborateur
- Poser des questions ouvertes pour connaitre son collaborateur
N’oubliez jamais que les mots des managers ont le pouvoir de construire ou de détruire. Un manager coach est d’abord cohérent quand il fait des feedbacks à son équipe, veillant à équilibrer les commentaires positifs (motivants) et négatifs (orientés développement de compétences supérieures). Il est reconnaissant, le dit, le manifeste et indique les opportunités de croissance dans un cadre clair.