Mon métier est ma foi très simple : j’aide les dirigeants à mettre en œuvre leur stratégie. Cela commence souvent par transformer leurs idées géniales en une vision inspirante. À bâtir une stratégie astucieuse pour y parvenir, et à leur donner les moyens de garder le cap. Car, il faut bien le dire, la réussite n’est pas immédiate. Cela passe par du travail, des heures qui s’enchaînent comme des week-ends. Par des changements aussi – souvent importants, des embûches, des retards voire des échecs, et beaucoup de contrariétés. Les risques de s’écarter du cap, de se perdre et de ne jamais atteindre ses objectifs sont donc fréquents et permanents. Je suis là pour ça.
Et depuis quelques années, je le fais de plus en plus le soir et le week-end. Car les dirigeants sont des gens débordés, aux agendas surchargés, n’ayant plus que les heures fraîches du soir ou les silences des week-ends pour prendre du recul. C’est de la folie. Les dirigeants doivent avoir une vision, doivent sans cesse ajuster leur stratégie pour garder leur cap, et ils n’ont plus le temps de le faire. C’est un comble !
Vous ne pouvez pas faire tout ce que vous voulez et, en même temps, bien le faire. Votre temps, vos ressources, vos capacités et votre concentration ont des limites. Sacrifiez certaines actions, certains projets. Réduisez vos ambitions. Mieux vaut une moitié géniale qu’un tout banal. Beaucoup de choses gagnent à être élaguées : agenda, réunions, rencontres, actions lancées. Les réalisateurs coupent de bonnes scènes pour faire un meilleur film. Faites comme eux. Commencez à élaguer ce qui doit l’être. Pour atteindre l’excellence, il faut d’abord vous débarrasser de ce qui est tout juste bon.