Trouver sa vocation
Les chercheurs divisent les travailleurs en trois groupes distincts : ceux qui envisagent leur emploi comme alimentaire (pour obtenir le financement nécessaire à leurs autres occupations), ceux qui le considèrent en tant que carrière (pour atteindre un statut et obtenir le pouvoir) et enfin, ceux qui le voient comme une vocation (pour rester fidèles à leur identité profonde). Ces derniers ont tendance à afficher une plus grande satisfaction dans leur vie et un plus grand engagement dans leur travail.
Identifier son travail en fonction de facteurs pertinents
Parmi les critères permettant de déterminer si un travail peut être vecteur de bien-être, on trouve la capacité de disposer du lieu de contrôle sur notre vie ; la possibilité d’exploiter ses capacités et d’acquérir de nouvelles aptitudes, la fixation d’objectifs réalistes, la diversification des tâches, la compensation financière, les contacts sociaux, la reconnaissance du supérieur hiérarchique ainsi que la projection en termes de progression professionnelle.
Ne pas se comparer aux autres
Connaître le revenu de personnes proches (amis, collègues ou membres de la famille) peut avoir un impact négatif sur la notion de bonheur et de satisfaction. Efforcez-vous de penser à ceux qui gagnent bien moins que vous, et évitez de raviver vos rancœurs en interrogeant sur leurs revenus des personnes dont vous savez pertinemment qu’elles perçoivent un salaire supérieur au vôtre.
Modérer ses ambitions
Le décalage entre la situation réelle d’un individu et sa situation idéale peut également être source de frustration. En outre, plus le niveau de vie d’une personne augmente, plus ses exigences se modifient et de nouveaux besoins apparaissent. Une étude portant sur les aspirations et l’influence de la comparaison sociale a démontré qu’une augmentation de revenus de 100 euros engendrait une augmentation des aspirations d’un même montant.
Repousser les plaisirs immédiats
La plupart des expériences menées sur la patience démontrent une forte propension de l’être humain à rechercher la gratification immédiate. Pourtant, reporter sa récompense dans le temps permet d’accroître l’utilité de l’anticipation (savourer par anticipation) et l’utilité du souvenir7 (se remémorer la sensation de plaisir). Apprenez à patienter et à décaler certaines gratifications dans le temps afin de maximiser votre sentiment de satisfaction et de bien-être.
Choisir la voie de l’indépendance
Si sur le plan économique, se mettre à son compte peut être risqué, voire peu lucratif, la plupart des travailleurs indépendants se déclarent souvent plus satisfaits dans leur travail que les employés salariés, notamment en raison d’une autonomie et d’une liberté accrues. Examinez votre situation actuelle et votre envie de tenter l’aventure de l’entrepreneuriat. Évaluez les inconvénients liés au statut de salarié (manque d’autonomie, flexibilité réduite), et déterminez si vous estimez que la rémunération compense de tels désagréments.
Garder la maîtrise du temps de travail
Le bien-être au travail régresse d’année en année. Diminuer son temps de travail, déterminer soi-même ses horaires, réduire son temps de transport et obtenir de pouvoir travailler depuis son domicile sont des avantages qui permettent de faire de son travail une activité génératrice d’émotions positives.
Se ménager du temps pour les loisirs ou pour les autres
Pratiquer un loisir de manière régulière permet d’augmenter le bonheur individuel durablement, aide à développer une maîtrise de cette pratique et favorise les échanges sociaux. Des études ont démontré la corrélation qui existe entre bénévolat et bonheur. Ainsi, donner de son temps pour aider autrui permet d’améliorer sa santé physique et son niveau de bien-être et contribue à diminuer le taux de mortalité.