Bien qu’étant farouchement opposé aux évaluations annuelles des collaborateurs, préférant un point mensuel basé sur un plan d’action visant à faire évoluer leurs performances et leurs compétences, il n’en demeure pas moins que l’évaluation est basée sur votre jugement.
Et en dépit des formations et des éventuelles préparations que vous aurez ou ferez (ou pas), certains effets peuvent influencer votre jugement, et vous conduire à faire des erreurs dans l’appréciation de vos collaborateurs.
10 effets à surveiller avant d’évaluer vos collaborateurs :
- L’effet « halo » : vous laissez le charisme d’un collaborateur, colorer entièrement votre avis.
- L’effet « cornes » : à l’inverse, vous laissez un trait désagréable de la personnalité du collaborateur influencer globalement votre opinion.
- L’effet « tournesol » : vous donnez à votre équipe de bonnes appréciations par crainte qu’une note moyenne ou négative impacte votre propre notation.
- L’effet « juge » : vous êtes trop tolérant ou trop sévère dans vos évaluations (un peu comme un prof de maths).
- L’effet « centriste » : pour paraître impartial, vous donnez des scores médiocres à tout le monde.
- L’effet « contraste » : vous déterminez le classement d’un collaborateur en vous basant sur la performance d’un autre.
- L’effet « narcisse » : vous donnez une bonne note à quelqu’un qui est comme vous.
- L’effet « dommage collatéral » : vous évaluez en vous focalisant sur l’échec récent d’un collaborateur plutôt que sur sa performance globale durant l’année.
- L’effet « dictateur » : vous évaluez vos collaborateurs sur des critères qui échappent à leur contrôle ou sur lesquels vous n’avez pas communiqué, et les sanctionnez pour leurs mauvais résultats.
- L’effet « brouillon » : vous évaluez de façon incohérente et en fonction de critères inégaux.