« ça ne marchera jamais dans la réalité » ou « quelles sont vos prévisions de CA dans 5 ans ? ». Voilà ce que l’on entend systématiquement lorsque vous voulez monter une affaire. On vous demande un business plan, des projections, des prévisions à grand renfort de tableaux financiers que vous finirez par remplir à coup d’hypothèses plus ou moins fondées. Leur réalité semble être un endroit si déprimant, où les idées neuves, les approches inhabituelles et les concepts étrangers sont condamnés à l’échec. Les seules choses qui peuvent réussir sont celles que les gens connaissent et font déjà, aussi inefficaces et tristes soient-elles. Mais si vous grattez un peu la surface, vous verrez que ces obsédés de la réalité sont des pessimistes. Ils s’attendent à ce que les choses nouvelles échouent, et considèrent que la société n’ebusinesst pas prête ou est incapable de changer.
Une nouvelle réalité s’impose aujourd’hui : n’importe qui peut faire des affaires. Les outils autrefois hors de portée sont accessibles, et la technologie hier si chère est quasiment pour rien. Une personne peut abattre à elle seule le travail de plusieurs collaborateurs, voire d’un service entier. Ce qui hier était complexe est devenu très simple.
Inutile de vous échiner au travail 100 heures par semaine ; 10 à 40 heures suffisent amplement. Vous n’avez pas à investir les économies d’une vie ou à courir des risques insensés ; votre salaire actuel peut vous fournir l’argent nécessaire pour démarrer. Vous n’avez même pas besoin de louer des bureaux ou des locaux : aujourd’hui vous pouvez travailler de chez vous, voire même collaborer avec des gens que vous ne rencontrerez peut-être jamais. Laissez les business plans aux pessimistes. Ayez une vision, une tactique et de la passion dans ce que vous faites : vous réussirez. Voilà la nouvelle réalité.